Son coeur a longtemps balancé entre le maraichage et la boulangerie, mais aujourd’hui, Vincent est convaincu d’avoir fait le bon choix, les mains dans la farine.
Son objectif est de revaloriser ce produit ancestral qui a aujourd’hui mauvaise presse à cause de l’industrie. Pour cela, il n’a qu’une seule recette : un pain très « diététique », facile à digérer, grâce à un faible dosage en sel, une fermentation longue (plus de 18 heures à 20 degrés!) et une pâte peu pétrie. Cette technique – impossible à reproduire si elle n’est pas 100% artisanale – lui a été inspirée par deux courants : le renouveau américain et la boulangerie suisse.
Il pourrait parler des heures avec passion de ces écoles ; nous, on ne peut que croire le bien-fondé de leurs théories, tant le pain est savoureux, la mie moelleuse, la croute présente, pour un pain qui se conserve facilement une semaine ! Il faut dire que des techniques, il en a essayées, avant de trouver l’alchimie parfaite. Un jeune boulanger très prometteur qui fera longtemps parler de lui !